BigBoss: Une saison d’hiver réussie

Pour sa 7e édition, l’événement BigBoss, rendez-vous BtoB des professionnels du e-commerce, continue d’allier fun et business pour créer un cadre de négociation idéal entre les grands décideurs et les prestataires.

by Azoya

Pour sa 7e édition, l’événement BigBoss, rendez-vous BtoB des professionnels du e-commerce, continue d’allier fun et business pour créer un cadre de négociation idéal entre les grands décideurs et les prestataires. Une formule qui séduit puisque 350 participants étaient présents, start-up et multinationales, pour partager les pistes et les tendances du digital.

Trois jours sous le signe du business et de la glisse. C’est le concept de l’événement BigBoss, un rendez-vous biannuel (après le ski, les BigBoss vont au soleil) qui réunit les grands et les petits acteurs du e-commerce. Du 9 au 11 décembre 2016, 350 participants se sont donc retrouvés sur les pistes des Arcs pour parler affaires et vin chaud. L’objectif de ces rencontres? Créer le dialogue entre les grands donneurs d’ordre (au hasard : L’Oréal, Monoprix, Vente-privée, Ikea) et les start-ups du digital. “Les BigBoss reposent sur un principe simple : les deux tiers des participants sont des annonceurs qui réalisent au moins dix millions de chiffre d’affaires online et possèdent donc une capacité d’investissement d’un million d’euros minimum”, explique Hervé Bloch, pdg de Digilinks et président des BigBoss. Résultat : depuis la première édition, 29 M€ de volume d’affaires ont été signés entre les prestataires et les décideurs. Selon son président, l’événement pourrait même rapporter jusqu’à 40 % du chiffre d’affaires de certaines entreprises. Il faut dire que la sélection est rude et que l’efficacité est le maître-mot de ces rencontres. 

Pépites et chercheurs d’or

Dès leur arrivée, les prestataires doivent remplir un questionnaire détaillé sur les solutions qu’ils proposent tandis que les donneurs d’ordres renseignent leurs besoins. Un algorithme indique ensuite quelles entreprises ont un intérêt à se rencontrer. Une signalétique – vert, orange, rouge – hiérarchise l’ordre des rendez-vous par degré de pertinence. Un écrémage nécessaire tant les rendez-vous s’enchaînent le premier jour. “C’est un vrai marathon?! En deux fois une heure, on a compté un peu plus de 3 000 rendez-vous de 4 minutes, certains prestataires pouvant aller jusqu’à 28 rendez-vous à eux seuls !”, raconte Hervé Bloch. Ces “BigBoss Dating”, à la manière des speed datings amoureux, sont une façon de cibler de façon fine les attentes des annonceurs venus trouver, tels des chercheurs d’or, la pépite qui leur permettra d’accroître leur taux de conversion et leur trafic en ligne. Dans ce sens, la cérémonie des BigBoss Idol, animée par Hervé Bloch et la présidente du jury, Caroline Puechoultres, Directrice Marketing & Innovation d’Intermarché a récompensé les meilleures solutions du marché. Sans surprise, la data l’a ­emporté puisqu’ont été nommés vainqueurs 1 000 Mercis, pionnier du data marketing et expert reconnu en CRM digital et marketing programmatique, suivi de Quanta Computing (2e prix), spécialisé en analytics de la web performance et en amélioration du taux de conversion et d’Axialys (3e prix), fournisseur de services télécom à valeur ajoutée pour l’e-commerce.


Ski par affinité business

Cette troisième édition comportait également une nouveauté : une session de ski par métier (DMP, paiement, publicité, relation clients, etc.) où sponsors et big boss (60 % d’entre eux ont participé) ont eu le loisir de skier selon leur niveau et leurs affinités business. “L’expérience a démontré qu’on échange plus dans une télécabine en dix minutes que dans 1h de rendez-vous dans un bureau”, constate Hervé Bloch, louant les vertus de la gamification du business, mais surtout, celles de son humanisation. “Pour qu’une relation commerciale soit saine, elle doit être humaine, assure-t-il. Il n’y a rien de mieux pour tisser des liens que se retrouver 3 jours assistés, gérés de bout en bout, et de n’avoir rien d’autre à penser que d’échanger sur son métier et sa passion du digital”. La prochaine édition, estivale cette fois, qui aura lieu du 9 au 11 juin prochain (la destination reste encore secrète), offrira le même cadre à ses participants. 400 personnes sont attendues dont 210 big boss et 140 sponsors. De quoi dépasser l’actuelle moyenne de 1,8 deal signé par les big boss et rapprocher un peu plus le monde du retail et celui du digital.

“Nous avons rencontré une écoute bienveillante”

“Ce troisième rendez-vous des Bigboss nous a permis de rencontrer des décideurs que nous n’avions pas l’habitude de voir. Quand on est une petite entreprise, qui plus est décentralisée comme la notre, il est souvent difficile d’avoir accès aux grands groupes. Se retrouver dans un contexte hors professionnel nous a permis de trouver une écoute bienveillante de la part des BigBoss qui étaient prêts à jouer le jeu dans un cadre atypique. Toutefois, l’objectif de notre participation était avant tout d’être visible, de nous faire connaître plutôt que de conclure des deals. Nous voulions faire passer le message suivant : il n’y a pas qu’Alibaba en Chine, d’autres entreprises peuvent aider les groupes à se déployer sur ce continent. Azoya Group en fait partie.”

Stéphane Rouquette, directeur France d’Azoya Group